Prévention
La prévention : qu'est-ce que c'est ?
Parce qu’il est possible de prévenir les risques de survenue de certains cancers, l’Institut de Cancérologie de Lorraine soutient et participe à la prévention des cancers.
La prévention consiste en un ensemble d’actions, d’attitudes et de comportements qui tendent à éviter la survenue de maladies ou des problèmes de santé, à arrêter leur progression, à limiter leurs conséquences, ou à maintenir et à améliorer la santé.
Soutenue par le plan européen de lutte contre le cancer de l’Union Européenne, la prévention vise à réduire le risque de cancer en promouvant une prévention globale et durable.
Actions contre le tabac ou l’alcool, prévention des risques professionnels, conseils nutritionnels, activité physique adaptée, participation aux campagnes de dépistages… Les moyens de réduire les risques de survenue d’un cancer et doivent être connus. Aussi, l’Institut de Cancérologie de Lorraine s’implique fortement dans la prévention des cancers.
Bon à savoir !
Chacun peut être un acteur de la prévention en s’informant sur les actions bénéfiques à sa santé, en améliorant son hygiène de vie, ou en se faisant accompagner.
Il existe trois types de prévention, la plus connue étant la prévention primaire.
Prévention primaire
Elle s’attaque aux causes des cancers (mode de vie, environnement) pour en diminuer l’incidence c’est à dire le nombre de nouveaux cas de cancer par an.
Que puis-je faire ?
Agir sur ses facteurs de risque en apprenant à les connaître et aussi en fonction de ses antécédents personnels et familiaux. Par exemple, me faire accompagner pour arrêter de fumer, …Ou encore en étant à jour dans ses vaccinations. La vaccination en fait partie.
Prévention secondaire
Elle se concentre sur les méthodes diagnostiques pour améliorer la guérison des états précancéreux. Le dépistage des cancers en fait partie.
Comment agir ?
En participant aux programmes des dépistages organisés quand je suis concerné(e) et éligible, ou en participant à des journées de détection précoce des maladies.
Prévention tertiaire
Elle vise à prévenir les rechutes ou aggravation des maladies, les complications des traitements, et les autres cancers. Elle a une vocation post cancer : réadaptation physique, psychologique ou socio-professionnelle.
Que faire ?
Pratiquer une activité physique adaptée pendant et après mon parcours de soins pour un cancer est un exemple d’action individuelle.
Engagement de l'ICL dans la prévention
L’ICL est pleinement engagé dans la prévention à tous les niveaux, que ce soit auprès du grand public ou auprès des patients suivis à l’Institut.
Zoom sur les lexiques de la collection « Les mots pour comprendre »
Rédigés et conçus par l’ICL, ces documents spécifiques contribuent à mettre les informations sur la prévention des cancers à portée de tous. Il s’agit d’une collection originale et didactique. Elle est complétée par d’autres supports conçus par l’ICL.
Collection "Les mots pour comprendre"
Facteurs de risque
Il s’agit de tout élément qui, seul ou combiné à d’autres, augmente la probabilité d’engendrer des effets négatifs sur la santé de la population exposée. Les facteurs de risque peuvent être familiaux, individuels, technologiques, sociaux, économiques, environnementaux ou politiques.
Pour chaque type de cancer, des facteurs de risque sont identifiés selon l’état des connaissances scientifiques.
Certains facteurs de risque sont communs à de nombreux cancers, comme :
- L’âge, la plupart des cancers chez l’adulte sont diagnostiqués chez les plus de 50 ans.
- La qualité de l’alimentation.
- La sédentarité et l’inactivité physique, le surpoids et l’obésité.
- La consommation d’alcool et de tabac.
- Des antécédents personnels ou familiaux de cancers, ou des gènes de prédisposition génétique.
Faites le test pour estimer votre risque de cancer et vous permettre de mieux cibler vos action.
C’est l’ensemble des mesures visant à préserver et à promouvoir la santé du fait de leurs impacts sur son propre bien-être physique ou moral.
Les comportements de la vie quotidienne (alimentation, activité physique, sédentarité, consommation d’alcool ou de tabac, sommeil…) sont fortement influencés par la perception que l’on a de son état de santé.
L’alcool, le tabac, le cannabis et les autres drogues ont des effets néfastes sur les traitements du cancer. Aussi, réduire ou arrêter de consommer ces produits permet d’augmenter son taux de réponse aux traitements, d’en limiter leurs effets secondaires et de diminuer les risques de récidives et de seconds cancers.
Parmi les addictions, le tabac et l’alcool sont des facteurs de risque de plusieurs cancers, et les premières causes de mortalité évitables par cancers. Les plans cancers successifs ont permis l’application de mesures visant à réduire ces risques.
